La commune de Brielles est située au sud-est du département d'Ille-et-Vilaine ; son territoire est limitrophe à l'est, de la commune du Pertre, au sud, du département de la Mayenne et à l'ouest de la commune de Gennes-sur-Seiche. Commune de 1099 hectares de superficie, qui comptait au recensement de 2018, 696 habitants. Plusieurs cours d'eau traversent la commune du nord au sud, en particulier les ruisseaux de la Crossonnière et celui du Salé, affluents de la rivière de la Seiche. Ils donnent lieu à la présence de quelques étangs, dont celui du Val Fleury au sud-ouest du bourg et génèrent une bande d'alluvions modernes le long de leur parcours ; ailleurs, le sous sol est composé majoritairement de schiste de Rennes.
Centré sur son église et la place qui l'entoure, le bourg de Brielles conserve en grande partie la structure qu'il avait en 1810, date de la levée du cadastre dit 'napoléonien'. La transformation la plus notable est le percement de la rue de Bretagne dans la partie ouest du village, reliant la route d'Argentré à la rue du Maine. La circulation empruntait autrefois soit l'actuelle impasse de Beau Soleil et un gué sur le ruisseau au nord, soit l'actuelle rue des Lavandières au sud. Cette dernière doit son nom à un lavoir aujourd'hui détruit. La densification du bâti s'est effectuée le long des axes principaux dans la seconde moitié du 19e siècle et au début du 20e siècle. A cette période, le village se modernise, peut-être à la suite de la reconstruction de l'église paroissiale en 1859 ; de nombreux bâtiments sont reconstruits ou remaniés, les équipements collectifs, en particulier les écoles, sont édifiés. Pendant la seconde moitié du 20e siècle, des lotissements sont construits à l'ouest et au sud-est du village, à l'écart du tissu ancien. De nombreuses habitations, ainsi que les fermes situées aux entrées du bourg, sont rénovées ou fortement remaniées. L'ancien presbytère est devenu la mairie de la commune.
Le dictionnaire de Jean-Baptiste Ogée rapporte qu'au 18e siècle, les terres de Brielles sont 'bien cultivées et fertiles en toutes sortes de grains' tandis qu'au milieu du 19e siècle, 'le pays fournit beaucoup de toiles [..] et exporte à Laval beaucoup de cidre'. Si ces activités ont aujourd'hui disparu, la fabrication de cidre était encore importante au début du 20e siècle, si l'on en juge par la place occupée par les celliers dans les habitations construites à cette période. L'agriculture reste cependant la principale source de revenus au milieu du 20e siècle, le recensement de 1946 indiquant que 63 % de la population, reparti sur 86 exploitations agricoles, vit de cette activité.